Les gens d’la rue

LES GENS DE LA RUE

En voilà quelques exemples…

– CEUX QUI VOUS FONT DE LA PEINE

Parce que, comme chantait Piaf, « Parfois l’existence, ça vous donne toutes les chances pour les reprendre après »
Un SDF mais il faut savoir que l’on pourrait tous devenir l’un deux un jour un jour. Il suffit juste de la faute à pas d’chance.

La femme battue qui, un jour, s’en va seule ou avec ses enfants, tenter de retrouver sa dignité et surtout de sauver sa peau.

L’enfant harcelé, le gamin ou la gamine avec ses différences que les autres raillent. L’innocence de l’enfance n’est parfois qu’un leurre.

La passante de midi, celle qu’on croise et qui ne vous regarde pas mais qui est toujours au rendez-vous, même si personne ne l’attend.

La prostituée et le solitaire, ou les amours improbables de deux êtres cabossés par la vie.

La fille du boulevard, celle venue d’ailleurs dont le rêve devenu cauchemar s’est brisé sur un trottoir.

-CEUX QUI VOUS FONT REVER…

Un clown, un bateleur, une statue vivante, tous les artistes.

Des vieux amoureux… Quand y’a pas d’âge pour être heureux.

Une bohémienne…Une forme de liberté, parfois chèrement payée

Ceux qui, adultes, se la jouent avec un petit coup de folie, une envie d’enfance, qui dansent ou chantent dans la rue, presque en état d’urgence de vivre.

Ceux qui ont arrêté de se prendre au sérieux et vous le prouve par quelques actions inattendues.

Le peintre des rues, celui qui vous dessine un monde comme vous le rêvez et vous autorise à sauter dedans.

Le poète qui vous parle de la vie avec des mots qui chantent même quand son cœur est triste.

Une petite dame en gris et tous ceux qui n’ont pas grand-chose mais s’en satisfont.

-CEUX QU’IL FAUT EVITER A TOUT PRIX

Ceux qui détruisent tout ce qu’ils approchent et qui ne vivent qu’en démolissant les autres

Ceux qui ont des solutions à tout, surtout aux problèmes qui ne les concernent pas, ceux qui parlent dans la rue de ce qui devrait rester au cœur de vos maisons.

Les gens de la rue, c’est un monde à apprendre, à respecter, parce que les autres c’est aussi un peu nous tous.

Annie Kubasiak-Barbier

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